Mindset

Faut-il du talent pour réussir ?

24 avril 2023

Il y a peu, on parlait sur Instagram de ce qui fait la réussite d’un projet créatif. Je vous expliquais que ce qui a joué pour moi c’est avoir des exemples de réussite (notamment financière) qui ont cassé mes plafonds de verre et l’image de l’artiste maudit que j’avais ancrée en tête depuis l’enfance.

À cela, beaucoup m’ont répondu que pour réussir, il fallait du talent. Ça m’a fait beaucoup réagir et donné envie de creuser ce sujet qui selon nous avec l’équipe est une croyance limitante.

Qu’est-ce que le talent ?

Voici la définition du dictionnaire Larousse :

Talent 1. Aptitude particulière à faire quelque chose : Avoir un réel talent pédagogique. 2. Capacité, don remarquable dans le domaine artistique, littéraire : Ce jeune peintre a beaucoup de talent. 3. Personne douée en telle activité : Encourager les jeunes talents.

Dictionnaire Larousse

La définition du mot talent est ambivalente. Le mot veut dire à la fois aptitude particulière (donc qu’on pourrait obtenir après efforts) mais également don, en particulier dans le domaine artistique. La plupart du temps, il est vrai que dans le domaine créatif, dire de quelqu’un qu’il est talentueux, c’est sous-entendre qu’il a un “don”, quelque chose “d’inné”, une facilité.

Est-ce que le talent inné existe ?

Je me suis alors questionnée : est-ce que le talent (inné), le don, existent vraiment ? Est-ce que j’ai réussi à peindre à l’aquarelle car j’ai des facilités innées ?

Pour répondre à cette question, j’ai fait des recherches. Samah Karaki, docteure en neurosciences et autrice du livre Le talent est une fiction (2023) explique que oui, il existe bien une part biologique de prédispositions et de facilités pour un domaine. Cependant réduire notre être à notre biologie est selon elle “scientifiquement sans fondement”.

Les différents paramètres de la réussite

Voyons ensemble les différents paramètres qui font qu’on maitrise ou pas un domaine. Pensez à une compétence en particulier (par exemple : peindre à l’aquarelle) et réfléchissez à votre cas personnel pour illustrer.

  • Talent inné : est-ce que j’ai tout de suite réussi à maitriser la compétence, avec des facilités génétiques, naturelles ?
  • Intérêt : ai-je un fort intérêt personnel, une curiosité pour cette compétence ? Est-ce que ça compte pour moi, fait partie de “mon pourquoi” ?
  • Privilèges : Ai-je des privilèges actuels ou passés pour avoir accès aux bons dispositifs ? Parents et entourage qui encouragent, contexte socio-économique (époque, géographie, classe sociale…), disponibilité mentale…
  • Confiance : ai-je confiance en ma capacité de progression ? Les cicatrices créatives, les croyances ancrées peuvent peser, le développement personnel, coaching, thérapies peuvent aider.
  • Vécu : ai-je déjà de l’expérience avec cette compétence ou l’univers autour ?
  • Cognitif : ai-je l’impression d’avoir des capacités spéciales (bonne mémoire, apprentissage rapide…) ?
  • Persévérance : quelle est ma capacité de travail et d’effort, même quand les résultats ne sont pas – encore – là ?
  • Chance : avec le recul, ai-je une bonne étoile qui a joué sur mon parcours ?
  • Hygiène de vie : mon sommeil et ma façon de me nourrir peuvent influencer ma capacité à maitriser un domaine.
Le talent, une des composantes de la réussite

Analyse de progression

Quand on y pense, ça parait en effet réducteur de simplifier en disant que le talent inné fait tout, ça serait comme réduire l’intelligence humaine à un test de QI. La réussite dans un domaine dépend du talent mais aussi d’un grand nombre d’autres paramètres.

Si je devais faire l’analyse de mes résultats avec les fleurs et les paysages à l’aquarelle :

Quand je vois mes premières créations, je n’ai pas franchement l’impression que c’était un travail exceptionnel qui relève de l’inné ou de facultés cognitives hors normes (mémoire, capacité d’apprentissage).

Certes, je dois avoir une facilité à capter les gestes et les couleurs mais ça s’arrête probablement là. C’est mon grand intérêt pour l’aquarelle moderne et le fait de vouloir y arriver pour moi, mais aussi pour vous, qui m’a poussée à continuer. J’ai gardé un mental positif et je me rends compte avec le recul que c’est probablement un privilège. Je n’ai pas de cicatrice créative et j’ai toujours été encouragée à créer petite et ça m’a fait gagner du temps car j’ai eu peu de doutes (peur de rater, perfectionnisme, peur du jugement).

J’avais déjà du vécu après une enfance créative donc j’avais peu de barrières d’entrée et le privilège d’avoir du temps, de l’argent et de la disponibilité mentale pour explorer ma passion. J’ai sans doute eu de la chance le long du chemin, même si ce paramètre est plus difficile à estimer vu qu’il ne dépend pas de nous.

Mettre en avant les compétences

Seth Godin, entrepreneur et auteur américain, en arrive à la même conclusion et refuse de croire au talent inné. Il dit dans son dernier livre (que je vous conseille) La méthode (2021, The Practice en anglais) : c’est insultant de dire qu’un pro est talentueux (“It’s insulting to call a professional talented”). On ne dit pas d’un avocat ou d’un grand chirurgien qu’il est talentueux. Il semble acquis qu’il est arrivé là grâce à son expérience, son mental, sa persévérance. Alors pourquoi un créatif qui réussit serait forcément talentueux ?

Pour Seth Godin, ce sont les compétences plus que le talent qu’on devrait mettre en avant. “Les compétences sont plus rares que le talent. Elles sont méritées. Elles sont disponibles à chacun pour qui ça compte assez. Si tu mets de l’effort dans ta pratique, tu seras récompensé par du mieux. Meilleur goût, meilleur jugement et meilleures capacités.”

“Skill is rarer than talent. Skill is earned. Skill is available to anyone who cares enough. If you put the effort into your practice, you will be rewarded with better. Better taste, better judgment, and better capabilities.”

Seth Godin, The Practice

Meilleur goût… c’est un point qui m’intrigue. Quand j’échangeais avec vous, certains m’ont dit “tu n’as peut être pas de talent inné mais tu as du goût. Tu sais associer les couleurs, les formes… “ Alors je me demande, le “goût” dans un domaine artistique : est-ce inné ou simplement une compétence créative de plus à acquérir ?

Avoir du goût, un autre paramètre inné indispensable pour réussir dans le domaine créatif ?

Tout d’abord, que veux-dire avoir du goût ? Voici la définition du Larousse :

“3. Capacité à discerner ce qui est beau ou laid selon les critères qui caractérisent un groupe, une époque, en matière esthétique : Elle a du goût. Maison meublée avec goût.”

Dictionnaire Larousse

Notre premier réflexe avec l’équipe a été de se dire : “est-ce que c’est pertinent ? tout est subjectif non ?”

Effectivement tout est subjectif. Mais dans tout groupe / genre, il y a des codes plutôt communs qui donnent les grandes lignes de l’esthétique. Au plus on s’intéresse à un domaine, en ayant parcouru un grand contenu biblio, au plus on est familier de ces codes.

Par exemple, après des années à suivre des comptes déco scandinave, l’évolution de marques, visiter des expos, des boutiques, lire des livres, on peut imaginer qu’une personne va développer un certain goût en déco scandinave.

Que signifie “Avoir bon goût” ?

Continuons à creuser ce que ça veut dire “avoir bon goût”. Dans son article La notion de «bon goût» au XVIIe siècle : historique et définition (1975), Jean-Pierre Dens donne des précisions intéressantes :

“Méré est le premier en France à avoir défini le bon goût. Dans sa Quatrième conversation (1668), il déclare que le bon goût consiste à «bien juger de tout ce qui se présente, par je ne sais quel sentiment qui va plus vite, et quelquefois plus droit que les réflexions». La distinction qu’établit l’auteur entre le sentiment et la réflexion est capitale, car elle signale la manière dont le bon goût diffère des autres modes de connaissance.

De par son origine, le bon goût est un sentiment qui, à l’inverse de la réflexion qui procède par déduction, saisit immédiatement l’essence de son objet. Le verbe juger souligne d’autre part que la fonction du bon goût est d’effectuer un choix; il se distingue par conséquent du goût tel que le concevait Balzac, qui se limitait à rendre compte de son expérience esthétique sans chercher à la justifier d’un point de vue théorique.”

Jean-Pierre Dens

Ce qui est particulier avec le goût, comme le dit Jean-Pierre Dens, c’est qu’à force de connaitre son domaine, le goût devient un automatisme qui permet d’effectuer un choix immédiatement, de porter un jugement pratiquement sans réfléchir. On peut ainsi facilement confondre cela avec un talent inné, génétique.

Le “bon goût” est une compétence

Pour moi, c’est une compétence de plus, la conséquence d’une bibliographie riche en quelque sorte, d’une “culture” dans son domaine. Cela rejoint la pensée de Seth Godin qui dit “Good taste is a skill.” (The practice, 2021). Pour lui, avoir du goût, c’est comme un pré-filtrage, c’est être capable, souvent sans s’en rendre compte, d’ignorer les idées qui ont moins de chances de marcher et à la place se concentrer sur les projets qui ont le potentiel de faire avancer sa mission. Et ça s’apprend.

Le bon goût, un outil d’auto-évaluation

Ira Glass, producteur de radio américain affirme dans cette interview que pour lui, la plupart des créatifs ont déjà un certain goût dans leur domaine au moment de se lancer. Le sujet leur plait, ils l’ont potassé et ont donc une bonne idée de ce qui est plutôt “bon” ou “mauvais”. Il dit que c’est pour cela qu’il y a si souvent un vrai écart les premières années de pratique, entre la création et les attentes.

“Votre goût, qui vous lancé, est toujours exceptionnel, il est suffisamment bon pour vous dire que ce que vous faites est décevant pour vous. Beaucoup de gens ne dépassent jamais cette phase. Beaucoup de gens à ce stade, abandonnent.”

Ira Glass

Ira Glass nous rassure en disant que finalement le fait qu’on soit si critiques envers notre travail en débutant est le signe qu’on a développé un vrai goût au contact répété de notre “genre”. La seule solution d’après lui c’est tout simplement de reconnaitre qu’on n’est pas encore au niveau, que tout le monde passe par là et qu’avec un grand volume de travail on comble l’écart.

Ma conclusion après ces lectures ? Le “bon goût” concerne le petit groupe / genre dans lequel on évolue. Il se forme au fil du temps au contact de longues heures d’analyse de “ce qui se fait”. Cet esprit critique devient au fil du temps “un réflexe”, un sentiment immédiat qui peut être confondu une fois de plus avec de l’inné. On a souvent plus de goût qu’on veut bien le croire, la preuve le niveau de dureté avec lequel on juge notre travail quand on commence. Avoir du goût, connaitre “ce qui se fait” et s’y confronter, ce n’est pas indispensable pour créer pour soi. Mais ça peut aider, pour se distinguer, évoluer et réussir dans le groupe au niveau pro.

Et la chance dans tout ça ?

Un des derniers paramètres que j’ai cité plus haut c’est la chance. On a tendance à sous-estimer le rôle de la chance dans notre réussite tout simplement car on n’a aucune prise dessus. Pourtant, comme l’explique Derek Muller de la chaine Youtube Veritasium dans cette vidéo, de nombreux exemples prouvent que la chance est souvent déterminante dans nos réussites.

Derek donne l’exemple des joueurs de hockey en ligue nationale aux US : 40% sont nés le premier trimestre de l’année. Enfants, ils sont légèrement plus grands et forts que ceux de fin d’année donc ils sont davantage retenus lors des sélections dont la date limite est le 1er janvier. On peut imaginer que l’avantage s’estompe avec le temps. Mais ce n’est pas le cas car ces jeunes qui montrent plus de promesses se voient octroyés plus de temps sur glace et un meilleur entrainement.

Pourtant des années après, ces joueurs ne sont pas reconnaissants pour leur date d’anniversaire. Car comme la plupart des gens, ils ne réalisent pas la chance qu’ils ont eu sur leur chemin.

Derek explique que pour les gens qui réussissent, ne pas mesurer sa chance donne une vision déformée de la réalité. Ces personnes ont travaillé dur et ont réussi. Donc pour eux, le monde semble juste et récompense le travail acharné. Mais dans ce prisme, on ne connait pas l’expérience de toutes les personnes qui ont travaillé dur et ont échoué. Que penser d’eux ? La conclusion naturelle, c’est simplement qu’ils doivent être moins travailleurs. Cette perspective – en général – rend moins enclin à être généreux, à donner en retour.

Travail vs coup de pouce du destin…

Je me reconnais un peu là dedans. Mon premier réflexe quand on me dit “tu as du talent” est de montrer tout le boulot que j’ai fait pour y arriver. Pour donner de l’espoir (car mes débuts ne sont pas exceptionnels) mais aussi pour rappeler l’importance de la persévérance et l’effort… car dans mon prisme, c’est ce qui a fait la différence.

Pourtant, j’oublie probablement la chance d’avoir connu l’anglais et d’être tombée sur le cours de Yao Cheng au bon moment qui m’a fait découvrir l’aquarelle moderne. Puis j’oublie la personne chez Hello Coton qui a mis en Une mes articles aquarelle et en a fait le sujet #1 sur mon blog, ce qui a augmenté ma motivation. Enfin, j’oublie le covid qui pour nous a été un énorme accélérateur (plus de ventes de cours vidéo) avec toutes ces personnes coincées à la maison, ayant besoin de faire quelque chose de beau de leurs mains via l’écran.

Derek finit sa vidéo en disant que prendre conscience de la chance sur notre parcours peut rendre plus reconnaissants et donc heureux. En effet, on réalise que c’était peut être du travail, mais aussi d’un coup de pouce du destin, il y a de quoi avoir de la gratitude.

Conclusion : le talent ou l’illusion de l’iceberg

Pour conclure, j’espère qu’arrivé à la fin de cet article, vous êtes convaincu(e)s que le talent seul n’assure pas la réussite dans un domaine. C’est un mélange d’énormément de paramètres, tous inextricablement liés. Intérêt profond, privilèges, environnement, appétence naturelle, facultés cognitives, effort, état d’esprit , expérience , culture … de l’extérieur c’est facile de réduire tout cela à du talent inné.

Dire que quelqu’un a du talent, n’est-ce pas un raccourci pour éviter de considérer tous les efforts, le temps, le travail mental à faire, les opportunités à capturer pour y arriver soi-même? Et puis finalement sachant qu’il y a une part de chance et que tous les appelés ne seront pas élus, n’est-ce pas un moyen de se protéger de la déception, de se rassurer dans ses choix, au lieu de sauter dans le vide malgré les incertitudes ?

C’est à vous :

  • Vous retenez-vous d’explorer un domaine à cause “d’un manque de talent” ?
  • Prenez le temps dans votre journal de réfléchir aux paramètres de votre progression dans votre domaine : avez-vous eu de la chance, des privilèges, un mental solide, une bonne hygiène de vie, etc. jusqu’à présent ?
  • Quelles pourraient être les vraies raisons qui vous empêchent de vous lancer ? Un mental à renforcer à cause de cicatrices créatives, une discipline pour combler peu à peu l’écart entre votre goût et vos créations ?
  • Faire sauter les croyances limitantes sur ce sujet, c’est clé pour entreprendre dans le domaine créatif. J’espère vous avoir transmis un max de boost et j’ai hâte de vous lire en commentaires ! Quel prochain sujet voulez-vous qu’on explore en profondeur ?

    Sources

    • Reportage Arte – Le talent est une fiction de Samah Karaki
    • Livre : La méthode (The Practice), Seth Godin
    • Vidéo : Veritasium, Is Success Luck or Hard Work? , Derek Muller
    • Article : La notion de «bon goût» au XVIIe siècle : historique et définition, Jean-Pierre Dens
    • Interview de Ira Glass

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    1. sylvie paulet dit :

      Bonjour Marie, Tout à fait d’accord avec votre analyse, très ntéressante. Toutefois, je remarque que vos premières fleurs rappellent celles de Matisse, d’entrée, pouf! formes, couleurs, disposition, tout est riant, agréable à regarder, alors que mes premières fleurs, ouh la la… moches, incroyables de maladresse. Ca ne m’empêche pas de continuer passionnément mais c’est sans doute plus difficile pour moi. Vos vidéos m’aident bien, merci. Et bravo!

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Sylvie,
        Merci pour ces doux compliments. Je pense qu’on est rarement le meilleur juge pour nos propres créations.
        Là où vous, vous pouvez voir Matisse, Marie serait probablement aussi critique que vous l’êtes avec vos premières créations.
        Alors vous avez raison de continuer ! Et n’hésitez pas à vous faire aider par un coach aquarelle pour développer votre pratique et avoir un retour concret et avisé sur vos créations. A bientôt.

    2. Ginny dit :

      Excellente analyse bien documentée et fouillée. Je pense qu’au début des Tribulations de Marie , les compétences en entreprenariat et coaching était là. Est ce du à la formation d’ingénieurs ? Déjà des compétences acquises. Ne pas oublier qu’une compétence est un ensemble de connaissances , de savoir faire et de savoir être. Et il semble -cet article le montre – qu’un travail de construction de savoirs est intense au sein de l’équipe. Et je suis d’accord. Tout porter sur le talent ou un don est insultant pour les artistes professionnels. C’est nier un travail d ‘envergure . Enfin un peu de chance est la bienvenue. Merci pour cette lecture réflexive

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Ginny,
        Merci pour ton message et ce partage de réflexion.
        C’est vrai que Marie passe beaucoup de temps à se former sur de nombreux sujets, c’est une part très importante de son développement personnel et donc du développement de son entreprise. Mais plus encore que suivre des formations, elle les mets en application et elle avance en mode “test & learn” et c’est aussi ce qui fait une grosse différence sur les résultats obtenus je pense.
        A bientôt.

    3. Madsi dit :

      Bravo Marie pour tous ces articles fort intéressants. Quelle est la part de votre réussite qui vient de votre famille? Vos parents sont-ils artistes? et vos frères et soeurs? Y a-t-il des familles d’artistes

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Madsi, Merci pour votre message ! Les parents et grands parents de Marie ne sont pas du tout artistes, par contre ils ont toujours poussé Marie et mes soeurs, à explorer ce qui leur faisait plaisir et à être sérieuses à l’école. Une des soeurs de Marie a fait une école d’art et suit aussi une voie créative. Voilà, vous savez tout !

    4. Mamina Delorme dit :

      Le travail est toujours récompensé ,les progrès se font , je suis à 70 ans dans l’apprentissage de l’aquarelle, du
      Jardin,du golf et du yoga cela muscle le cerveau se faire du bien ! améliore nos compétences merci pour vos articles
      Toujours intéressants Mamina

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Mamina,
        Merci pour votre message et votre précieux partage d’expérience !
        A très bientôt.

    5. Coucou Marie et toute l’équipe, ce post me boost à fond pour mieux comprendre mes blocages, après avoir super avancé avec travail et plaisir , je suis en phase glaçon, c’est à dire ne rien faire car de toute façon cela va être nul ! mais je me reconnais dans les cicatrices du passé qui me bloque (à travailler !) le jugement (peut être à l’emporte pièce) “tu n’as pas de talent de toute façon ! alors merci pour cette analyse. Je vais me pencher sur mon iceberg !

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Cécile,
        Merci pour ton message ! On est heureux que cet article t’ait boostée et permis de mieux comprendre d’où venaient tes blocages. C’est vrai que c’est difficile de passer à l’action si on est convaincue de n’avoir aucun talent pour le sujet … et en s’empêchant de pratiquer, on ne développe pas son potentiel ! C’est un peu l’histoire du serpent qui se mord la queue finalement !
        Je te partage le lien vers l’article de Marie qui traite des “blessures créatives”, si tu sens que tu as besoin d’être guidée sur ce chemin : https://tribulationsdemarie.com/cicatrice-creative/
        J’espère que ça t’aidera.
        A très vite,
        Julie

    6. Florence Teddé dit :

      J’adore cet article. Il est riche, clair, fondé sur des sources variées. C’est aussi agréable de voir la place donnée à l’équipe dans le processis de réflexion.
      J’ai beaucoup aimé le passage sur les idées de Ira Glass. C’est réconfortant quelque part !
      En bref, c’est vraiment revigorant de déconstruire cette idée de talent inné, car comme disait Brassens, sans travail “un don n’est rien qu’une sale manie”!

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Florence,
        Merci pour ton retour si positif sur cet article !
        “Sans travail, un don n’est rien qu’une sale manie”, ça me plait bien ça ! Merci pour ce partage !
        A très vite pour la suite de l’aventure.

    7. Girardin Jocelyne dit :

      Merci Marie pour cet exposé très intéressant ! Ces explications vont motiver un peu plus mon apprentissage de l’aquarelle qui débute tout juste grâce aux livres et tutos parus ! A chaque réalisation, je progresse un peu en essayant d’appliquer les conseils donnés ! Merci pour ce travail qui donne vraiment envie de continuer .

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Jocelyne,
        Merci pour votre message ! Je suis heureuse que ce type de contenus vous plaisent et vous motivent !
        J’espère que nos prochaines publications vous inspireront également.
        A très vite.

    8. Anne Rousseau dit :

      Vraiment intéressant et oui très motivant!
      Ça me donne l’élan pour persévérer et continuer à travailler pour améliorer ce qui ne me plaît pas dans ce que je créer.
      J’ai besoin d’être mieux structurée pour créer davantage.
      Merci énormément pour ce tour de roue de ce foutu talent inné qui freine la création.
      Anne

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Anne,
        Merci pour ton message enthousiaste ! On est heureuse si cet article t’aide à lâcher un peu prise sur cette idée de “talent inné” et te donne de l’élan ! Mission accomplie !
        J’espère que nos prochaines publications t’inspireront également.
        A très vite.
        Julie

    9. Edith Petitet dit :

      Excellent… Merci… Edith

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Edith,
        Merci pour ton message et ton soutien !
        J’espère que la suite t’inspirera.
        A très vite.

    10. So dit :

      Merci pour cet article et ces conseils
      Pour vous faire part de ma réflexion en matière de talent, je pense qu’il serait intéressant de s’y pencher d’un point de vue sociologique, c’est en quelques sortes un peu évoqué dans l’article mais en gros, je pense que l’héritage au sens large, pas seulement matériel et financier, joue énormément, notre éducation, le milieu où l’on grandit nous impacte plus ou moins inconsciemment sur un tas de choses voire presque tout (reproduction sociale ect.). De même pour la question des goûts, ces derniers sont fortement liés aux “classes sociales”, aux questions de distinctions… Ect.
      Évidemment cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de travail, pas du tout, là n’est pas la question, mais il me semble rare que l’on développe un talent sans qu’il y ait un terrain propice au développement de ce “talent”.
      Voilà bon je ne sais pas si c’est très clair dans un commentaire de quelques lignes
      Bonne fin de journée ☀️

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Merci pour ton message et ton partage. Disons qu’avoir un environnement encourageant, qui met à notre disposition des moyens et des ressources, va rendre le chemin beaucoup plus facile. C’est sûr ! Mais ça ne veut pas dire que c’est impossible pour celui qui n’a pas pu bénéficier d’un environnement favorable. Bon nombre d’artistes ont développé leur art dans l’opposition à leur famille par exemple.
        Je pense qu’un enfant peut parfaitement développer une passion pour le dessin ou la musique sans qu’aucun de ses parents de l’ait poussé dans cette direction ou n’ait un talent dans ce domaine. Mais si les parents ont les moyens, le temps, la disponibilité mentale pour chercher un cours, l’inscrire, l’accompagner, etc … c’est sûr que ça permettra à l’enfant de développer ce talent de façon plus confortable que s’il doit lutter pour obtenir du temps, des cours ou du matériel de qualité.
        L’objectif de cet article c’était avant tout de transmettre l’idée qu’il ne faut pas se laisser freiner dans l’exploration de ses passions par une croyance limitante comme le manque présumé de talent ou de goût.
        A bientôt.

        • Marie dit :

          Je suis d’accord avec toutes les deux ! dans l’article j’évoque les privilèges, le fait qu’effectivement l’environnement dans lequel on a évolué et on évolue influence beaucoup. Pour moi c’est indéniable que les privilèges jouent . L’autrice du livre sur le talent disait dans l’interview “Nous sommes des êtres très complexes, donc oui les origines parentales, la classe socio-économique est déterminante dans ce que nous pouvons faire pour faire fructifier nos talents. Parce que le capital matériel vient déverser sur les autres capitaux (accès aux bons coachs, au temps, au support…). Il y a des contre-exemples mais qui sont des biais de survivants dans lesquels il ne faut pas tomber parce que ça ne représente pas les statistiques et la réalité du groupe.” donc effectivement il faut avoir conscience que probablement même si on peut faire sans, ça reste pas le cas général. Mais ce n’est pas une raison de perdre espoir non plus intéressant tout ça !

          • So dit :

            Merci pour vos réponses à toutes les deux c’est vraiment un sujet intéressant en fait oui pour résumer il y a beaucoup de déterminisme social mais ce qui me semble aussi intéressant c’est que certains talents, sortes de prédispositions sociales, ne sont pas reconnus à leur juste valeur, ce n’est pas pour autant que ce n’est pas ce qu’on pourrait nommer talent. Et c’est ça que je voudrais dire à certaines personnes : vous aussi, vous avez de l’or dans les mains, dans la tête ! Car au delà du fait que certaines activités (j’entends par là en gros la culture dite légitime, reconnue par les classes supérieures ect.)sont en réalité difficilement accessibles à certaines classes sociales, l’inverse est vrai aussi et pour prendre un exemple, autour de moi j’ai beaucoup d’artisans/ouvriers dans le bâtiment et je suis épatée de tout ce savoir-faire de dingue qu’ils appliquent d’ailleurs également pour rénover leurs propres maisons. Et bien sûr ça peut être plein d’autres choses, cuisine, déco, capacité à aider, écouter les autres, à rassembler ect. Certes ce n’est pas forcément un talent dans la catégorie “artistique” mais chacun peut avoir un talent qu’il n’estime pas à sa juste valeur parce qu’injustement sous estimé aux yeux de la société (et puis aussi on désire souvent ce qu’on n’a pas haha ) Et je suis évidemment d’accord qu’il faut arriver à croire en soi dans tous les cas !
            PS: Je veux pas vous barber^^ et ça s’éloigne légèrement du sujet mais ce qui m’a fait réfléchir sur ce qui concerne les goûts, la culture ect. c’est notamment mes restes de cours sur des sociologues comme Pierre Bourdieu et d’autres donc j’ai oublié le nom (mais peut-être que vous connaissez déjà). Bonne fin de journée à vous

            • Julie - Tribulations de Marie dit :

              Merci pour ton message ! Tu ne nous “barbes” pas du tout, au contraire, c’est passionnant d’échanger avec toi sur le sujet ! Je partage d’ailleurs ton avis sur le fait que tous les talents ne sont pas reconnus à leur juste valeur et qu’il est bien regrettable que certains talents soient plus valorisés que d’autres.
              Bien à toi,
              Julie

    11. Séverine dit :

      Merci pour ce très beau travail de recherche, et cet article très bien rédigé! comme toujours, très inspirant…une question qui, de mon point de vue, devient très vite limitante au delà de tout cela est l’aspect financier de l’entreprenariat artistique/créatif! Tu mentionnes en début d’article que des exemples de réussite ont permis de dépasser ces barrières – peux tu partager sur ce thème également? merci bcp -hâte de te lire!

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Séverine,
        Merci pour ton message et ton retour enthousiaste qui nous encouragent et nous boostent !
        Je note ton intérêt pour le sujet des croyances limitantes à propos de l’argent dans les métiers créatifs.
        Il y a effectivement beaucoup à dire et à partager sur le sujet.
        A bientôt !

    12. Christine dit :

      Merci Marie pour ce bel élan littéraire et pédagogique . J’ai vraiment apprécié ce que j’y ai lu qui rejoins mes propres conclusion. La créativité selon moi est une forme d’esprit. Ce qu’on en fait est un ensemble de tout ce qui est expliqué ici. Bravo et continuez j’ai hâte de vous lire.

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Christine,
        Merci pour votre message et votre partage !
        Je suis heureuse que ce type de contenus vous plaisent et vous parlent.
        J’espère que nos prochaines publications vous inspireront également.
        A très vite.

    13. Alissia dit :

      Super article! Vraiment très complet, pas du tout superficiel. Ça ouvre les yeux sur pas mal de choses et je comprends mieux maintenant quelques-uns de mes “blocages” créatifs donc le décalage entre mes attentes et ce que j’arrive à produire, ce qui me démotive beaucoup… En ayant compris la notion de bon goût, je peux me motiver à persévérer, je suis sur le bon chemin!
      J’apprécie particulièrement le passage sur la chance… De nos jours où les success stories sont à la mode, on nous fait croire que seul le travail et la détermination paient. Même s’ils sont d’une grande importance dans la recette de la “réussite” , ils n’en sont néanmoins pas les seuls ingrédients 🙂
      Merci beaucoup pour ce très bel article!

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Alissia,
        Merci pour votre message et votre partage.
        Je comprends la frustration que peut provoquer ce décalage entre les attentes et le rendu d’une création, je crois qu’on est absolument tous et toutes passés par là. Accrochez-vous et continuez à pratiquer si c’est important pour vous !
        Comme indiqué dans l’article, la chance et le talent ne sont finalement qu’une toute petite composante de la réussite.
        A bientôt.

    14. Valérie Décarre dit :

      Merci beaucoup pour cet article très complet qui m’a ouvert les yeux sur ces questions que je me pose depuis toujours. Comme toujours, tu analyses les choses avec clarté (et çà c’est sûrement un talent non ?) En tout cas, j’ai adoré le lire et m’a donné envie de lire le livre de Seth Godin que tu avais déjà mentionné et qui est sur ma liste. Merci pour toute cette aide précieuse quand on est un créatif qui doute continuellement…

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Valérie,
        Merci pour ton message et ton retour enthousiaste qui nous boostent !
        On ne peut que te recommander les écrits de Seth Godin : c’est un auteur très inspirant, tu verras !
        A très vite pour la suite de l’aventure.

    15. alix de chappotin dit :

      Un grand MERCI Marie pour votre analyse que je trouve très intéressant et qui me donne matière à réfléchir…
      En ce qui concerne l’aquarelle vos réflexions ont une réelle raisonnance et vont me booster.
      A bientôt!
      Alix

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Alix,
        Merci pour votre message ! Je suis contente que ce nouveau type de contenus te parlent et te boostent !
        J’espère que la suite de l’aventure va t’inspirer également.
        A très vite.

    16. Hoellinger dit :

      Merci pour ces approfondissements. C’est moi je crois qui a posé la question du goût. Je me sens attiré par ton goût, mais d’autres peuvent trouver ça moche ….ou pas à leur goût. Jai expérimenté la persévérance, l’exercice régulier, un mental positif , l’observation de la nature dans les détails et c’est ce qui me fait avancer. Je ne vis pas de l’aquarelle ou de lentreprenariat contrairement à vous , et j’ai commencé il y a 7-8 ans , à 65 ans , en aimant ce côté simple coloré naïf joyeux de vos tutoriels et vos encouragements de lâché prise, qui m’ont donné confiance en moi. C’est un espace de détente d’oubli de tout , de création que je fais aussi en couture ., en tricot broderie . Merci Marie soyez bénie ! Thérèse

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Thérèse,
        Merci pour votre message et votre partage d’expérience. Nous sommes heureux que nos contenus vous aient accompagnée dans votre exploration de l’aquarelle.
        Je vous souhaite de belles séances créatives et inspirées.
        A bientôt.

    17. Vidal dit :

      Merci Marie pour ce bel article ! Voilà de quoi réfléchir.

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Hélène,
        Merci pour votre message ! Je suis heureuse que cet article vous ait donné matière à réflexion.
        J’espère que nos prochains contenus vous inspireront également.
        A très vite.

    18. Perain virginie dit :

      Ce travail de réflexion ( indispensable) m’intéresse et fait écho à des cours sur l.esthétique que j.ai suivis pour ma formation d.art-thérapeute en 2002 à Tours.
      J.apprécie beaucoup la façon dont vous partagez avec « nous » vos connaissances évolutives ( pratiques , donc stimulantes et sincères ) Je continue à aquareller…..tous azimuts…..sans pour autant me joindre à vos cours pour des raisons simplement financières .Habitant à 100m de la mer, les marines ne manquent pas même si le printemps cette année et votre dernière semaine booster très florale m’ ont orienté vers les végétaux depuis un mois.
      Bien cordialement et au plaisir de vous lire
      Virginie

    19. Claire Rousseau dit :

      Ah Marie, tu as trouvé le bon filon pour me faire décoller de mon inaction. Tes réflexions sont tout à fait pertinentes et la bibliographie associée me fera bonne lecture! Merci d’orienter si bien cette démarche.

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Claire,
        Je suis heureuse que ces nouveaux contenu te parlent et t’aident dans ton cheminement !
        J’espère que la suite de l’aventure va t’inspirer et t’aider à concrétiser tes projets.
        A très vite.

    20. Billondeau Christine dit :

      Bonjour. Merci.
      Le gout peut-être different pour les personnes. Une réalisation qui vous plaît peut très bien ne pas plaire à votre entourage. Même si vous avez passé beaucoup de temps dessus, que vous êtes fière, leurs mots négatif peuvent vous blesser et vous freinez dans votre évolution. Expériences personnelle. Mais je pense que oui nous avons tous de prédestination pour tel ou tel chose et que l’on peut les développer par la pratique. Merci et excusez-moi. Christine

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Christine,
        Ne vous excusez pas : c’est passionnant de pouvoir échanger sur ce sujet ! Merci pour votre partage.
        Je suis parfaitement d’accord avec vous sur le fait que certaines personnes peuvent ne pas aimer ce que vous proposez mais émettre un jugement (qu’il soit positif ou négatif) ne signifie pas que la personne qui le formule soit une personne “de goût”. D’où l’importance de développer sa confiance et de ne pas se laisser atteindre par les jugements. De nombreuses personnes ont à faire face à des “cicatrices créatives” qui les empêchent parfois d’oser se lancer. La bonne nouvelle c’est que “ça se soigne”. Marie avait d’ailleurs proposé un article sur le sujet. Vous pourrez le découvrir ici : https://tribulationsdemarie.com/cicatrice-creative/
        J’espère que ça vous aidera !
        A bientôt.

    21. Julie - Tribulations de Marie dit :

      Bonjour Florence,
      Merci pour ton partage si inspirant et bravo pour ce travail d’introspection !
      Tu verras par la suite combien c’est important d’en passer par là !
      J’espère que la suite de notre aventure va t’inspirer et t’aider.
      A bientôt.

    22. Florence Fontaine dit :

      Salut Marie, j’ai trouvé ton article passionnant, à la fois synthétique, contextuel et très bien écrit! Bref, bravo! Je vais faire ce petit exercice que tu proposes, je pense un c’et un super moyen de faire un bilan sur ma pratique créative et du coup, plus m’ancrer en tant qu’artiste! En ce moment, je suis un atelier journalystique, et ce matin, j’écrivais justement mes affirmations positives dont celle autour de mon activité artistique, et ça donne: “Moi, Florence, je suis une artiste, j’expose régulièrement mes aquarelles qui se vendent. Ces expositions me permettent de faire de formidables rencontres et de vivre ses moments pour moi. Je me sens à ma place dans ces moments là.” Demain, je pourrais aller plus loin sur ce sujet en réfléchissant aux différents paramètres qui constituent cette vision de la réussite…. Merci et bonne journée!

    23. VIADIEU Mireille dit :

      Merci Marie , cette newsletter est un véritable cours de coaching , une trame claire pour se poser des questions et continuer son chemin sa progression ,comme un marcheur qui sur son chemin se sert de son bâton pour dégager le passage ! Personnellement toute cette réflexion que tu partages si généreusement , m’apporte des clés , il ne me reste qu’à les utiliser ! comme par exemple la discipline d’un travail régulier ! Mireille

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Mireille,
        Merci pour ton message et ton précieux retour sur notre newsletter ! Je suis heureuse qu’elle te parle et t’aide dans tes réflexions.
        C’est encourageant et ça fait plaisir de savoir qu’on avance dans la bonne direction !
        A propos de la discipline, je t’invite à te questionner sur ton “pourquoi” : qu’est-ce qui fait que mettre en place un travail régulier est vraiment important pour toi ? Tu verras que ça aide à passer à l’action ! Cette vidéo t’aidera peut-être à créer une routine créative propice au passage à l’action également : https://youtu.be/Z4ohHCrIeFA
        A bientôt.

    24. MARTINE PAISANT dit :

      Très bien vu ! Mais pour avoir confiance, persévérance, … il faut un peu de sens artistique de départ pour se faire plaisir !
      Une de mes nièces , à l’âge de 8 ans, a réussi à faire spontanément un feu de cheminée avec de la gouache qui m’a fait dire, à l’époque, qu’elle avait un sens artistique .
      Maintenant à 50 ans elle fait des portraits splendide à la peinture quasi spontanément ! Mais avec du travail de la persévérance …et toutes les qualités dont tu
      parles sauf la chance . Elle a beaucoup souffert !

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Martine,
        Merci pour ton message et ton partage. J’ai le sentiment que ce qui permet de prendre confiance et de développer sa persévérance c’est avant tout l’environnement.
        Si on est encouragé, valorisé, soutenu c’est quand même plus facile de développer confiance et persévérance et de se donner le droit de faire librement ce qui nous attire et nous plait.
        Qu’en penses-tu ?
        A bientôt.

    25. CHAUDAGNE dit :

      Pour compléter ton analyse que je rejoins tout à fait, je te conseille de lire “Le talent est une fiction” de Samah Karaki.

      • Julie - Tribulations de Marie dit :

        Bonjour Gisèle,
        Merci pour ta recommandation. Marie parle justement de cette autrice dans la partie “Est-ce que le talent inné existe ?” au début de l’article.
        A bientôt.

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